Un modèle de nappe phréatique BioTop
Date de la dernière modification :
6-02-2017
Un
modèle
de
nappe
phréatique
permet
de
très
nombreuses
exploitations
:
rapport
entre
la
vitesse
d’approvisionnement
et
celle
des
prélèvements,
variations
du
niveau
piézométrique
en
fonction
des
périodes
de
sécheresse,
de
grande
pluviométrie,
de
l’implantation
de
nombreux
captages
etc.
Le
seul
but
de
cet
article
sera
donc
de
vous
indiquer
comment
réaliser
un
tel
modèle,
ainsi
que
quelques
petits
« trucs »
qui
vous
permettront
des
économies
de
temps
et
d’argent.
Pas
de
problème
pour
l’alimentation,
car
un
simple
tuyau
souple
en
plastique
ou
caoutchouc
relié
à
un
robinet
suffit.
La
difficulté
réside
bien
souvent
dans
l’écoulement :
il
faut
introduire
un
tuyau
dans
un
puits
et
l’amorcer,
ce
qui
n’est
pas
toujours
évident
quand
on
est
face
aux
élèves.
L’idéal
serait
donc
de
percer
un
trou
dans
une
cloison
pour
l’écoulement
et
y
brancher
un
tuyau
avec
un
robinet.
Et
tant
qu’à
faire,
pourquoi
pas
d’autres
systèmes
identiques,
dont
un
en
position
basse
pour
la
vidange.
La
solution
existe
et
est
relativement
simple
et
pas
trop
coûteuse.
* Pour
l’écoulement,
il
existe
actuellement
dans
les
commerces
aquariophiles,
des
systèmes
avec
écrous
et
joints
d’étanchéité
(voir
plus
loin
les
schémas)
qui
permettent
de
réaliser
facilement
une
installation
simple
et
fiable.
Un
système
de
réduction
permettra
ensuite
d’y
adapter
un
tuyau
de
diamètre
relativement
faible.
* En ce qui concerne les puits, il faudra coller sur les vitres des tuyaux coupés dans le sens de la longueur. L’idéal serait évidemment de trouver des tuyaux rigides, transparents et d’un diamètre convenable de 1,5 à 2,5 cm. Je n’ai pas de recette miracle. Renseignez-vous auprès des grandes surfaces de bricolage, des magasins aquariophiles et, avec un peu de chance ... * Si vous n’en trouvez pas, vous pouvez utiliser les tubes en PVC gris. Ils feront très bien l’affaire. Il vous faudra environ 1,60 à 2 m de tuyau.* Autre
élément
important :
quand
vos
tuyaux
auront
été
percés,
il
faudra
empêcher
le
sable
d’y
pénétrer.
On
collera
donc,
sur
toute
leur
surface,
un
tamis
fin,
qui
doit
être
imputrescible,
donc
en
plastique.
Vous
trouverez
ce
matériau
dans
un
rayon
quincaillerie
en
demandant
de
la
moustiquaire.
1 - Les dimensions de la cuve Elle
va
être
plus
ou
moins
remplie
de
sable,
puis
d’eau,
donc
l’une
des
contraintes
à
respecter
en
priorité,
c’est
le
poids
de
l’ensemble.
D’où
l’idée
de
faire
une
cuve
relativement
petite,
ce
qui
n’est
pas
une
bonne
idée.
En
effet,
si
l’on
veut
observer
des
variations
intéressantes
du
niveau
piézométrique,
il
faut
qu’elle
ait
au
moins
50
à
60
cm
de
long
et
40
cm
de
large
sur
40
cm
de
hauteur.
Soit
un
volume
d’environ
90
litres.
La solution consiste donc à placer la cuve sur un chariot ou pour ne pas mobiliser un chariot juste pour elle, de récupérer une table monoplace d’élève et d’y fixer 4 roulettes solides. Nous
allons
donc
partir
sur
les
dimensions
suivantes :
60
cm
x
40
cm
x
40
cm.
Voici
les
mesures
pour
la
découpe,
avec
un
verre
d’une
épaisseur
de 8
mm.
* 3
x
60
x
40
pour
le
fond
et
les
2
côtés
en
verre
* 1
x
40
x
38,3
pour
le
petit
côté
en
verre
* 1
x
40
x
38,3
pour
le
petit
côté
en
plexiglas.
2 - Préparation de la plaque en plexiglas Attention :
n’essayez
pas
de
couper
ce
matériau
si
vous
n’avez
pas
l’habitude.
En
effet,
il
faut
utiliser
un
disque
spécial.
Faites-la
découper
par
un
spécialiste.
Il faut maintenant faire 3 découpes circulaires d’un diamètre légèrement supérieur (1 à 2 mm maximum) à celui des joints que vous allez y fixer. Exemple : pour des joints de 25 mm de diamètre, percez un trou de 26 à 27 mm.
Un premier trou sera percé au centre de la plaque pour les prélèvements, un deuxième le plus bas possible pour la vidange. Attention : le plexiglas se fend facilement. Travaillez bien à plat au moment du perçage des 3 trous. Placez
maintenant
vos
joints
étanches,
de
façon
que
la
partie
femelle
soit
à
l’intérieur
de
la
cuve,
la
partie
mâle
à
l’extérieur.
Sur
cette
partie
mâle,
vous
fixerez
le
tuyau
d’écoulement
(avec
si
nécessaire
une
réduction)
et
le
robinet.
Il faut maintenant coller, à l’entrée de la partie femelle des raccords, un morceau de treillis plastique suffisamment fin pour que le sable ne puisse pas passer. Commencez par mettre de la colle aux silicones (schéma) sur tout le tour du raccord, puis posez le treillis en appuyant légèrement pour que la colle traverse les mailles. Lissez immédiatement avec un doigt mouillé de salive. Attendez 24 heures, puis découpez ce qui dépasse avec une paire de ciseaux. 3 - Le montage de la cuve Voir
l’article
« Construire
son
aquarium ».
Voici
comment
se
présentera
la
cuve
quand
vous
aurez
terminé
le
collage.
Je
rappelle
que
les
côtés
sont
collés sur la
vitre
du
fond
(sol)
et
que
les
petits
côtés
sont
collés entre les
grands.
Mettez
de
la
bande
adhésive
pour
maintenir
l’ensemble
le
temps
du
séchage.
Le
lendemain,
ôtez
les
bandes
adhésives
et
supprimez
les
débordements
de
colle
avec
un
cutter
ou
une
lame
de
rasoir
(attention
aux
coupures).
4 - Préparation et montage des puits Il faut maintenant couper le tuyau plastique. Il vous faudra 4 morceaux de 40 cm de longueur, dont 3 doivent être coupés dans le sens de la longueur. C’est une opération plus délicate qu’il n’y paraît. N’hésitez pas à demander de l’aide. Cette découpe étant faite, il faut percer les tuyaux avec un foret « métal » de 5 à 6 mm. Ce travail sera plus facile si vous commencez avec un foret plus fin de 1,5 à 2 mm. Remarque :
si
vous
disposez
d’une
perceuse
à
colonne,
n’hésitez
pas
à
vous
en
servir,
en
perçant
à
partir
de
l’intérieur
pour
les
1/2
tuyaux. Vous
gagnerez
du
temps
et
votre
travail
sera
plus
précis.
L’opération suivante consiste à recouvrir les faces externes de tous ces tuyaux avec le même treillis plastique fin que précédemment. Là encore il vous faudra un peu de patience, mais ce travail est indispensable et doit être fait avec le plus grand soin. Après séchage total de la colle (24 h), vous pouvez passer au montage des puits dans la cuve. Les 1/2 tuyaux seront fixés contre la vitre avant par un très fin boudin de colle sur toute la longueur des 2 traits de coupe. Le tube entier sera collé dans un coude 90°, relié au raccord par un tube droit, collé sur le fond sur toute sa longueur. Les
deux
1/2
tuyaux
fixés
derrière
les
raccords
ne
sont
pas
indispensables.
Ils
servent
de
sécurité.
5
- L'aménagement
final
Votre modèle de nappe phréatique est pratiquement terminé. Avant de le remplir, pensez à le poser sur un chariot ou une table roulante, en ayant bien soin de mettre en dessous, une feuille de polystyrène (une épaisseur de 10 mm suffit largement). Son rôle est d’absorber les éventuelles inégalités du support et donc d’empêcher la vitre du fond de se fendre. Vous allez maintenant remplir la cuve de sable. Il faut un sable propre : sable rouge bien rincé, sable blanc ... Évitez les granulométries trop fines ou au contraire trop grossières. Une bonne solution consiste en coquillages concassés (à condition qu’ils soient assez fins - à vous de juger) que l’on trouve à prix très raisonnable dans les oiselleries. Ne remplissez pas la cuve à ras bord car vous ne pourriez plus faire de relief. Arrêtez-vous à 10 cm du bord supérieur. Branchez ensuite les tuyaux de sortie et les robinets (schéma). Votre modèle est prêt à fonctionner. S’il vous reste du treillis, vous pourrez même simuler une rivière. Les applications sont très nombreuses. |